La Torre de Oro est le dernier apport de l'art almohade à Séville. Cette tour fut construite entre 1221 et 1222 à la demande de son dernier gouverneur: Ibn Ulha.
Située dans le prolongement de la muraille de l' Alcazar elle assurait la protection d'un des points névralgique de Séville, l'arsenal.
Une tour identique se trouvait sur la rive droite du Guadalquivir et une chaîne amovible servait à filtrer et à protéger les entrées du port.
Cette tour de plan dodecagonal tire son nom des azuleros qui la recouvraient à l'origine et qui sous le soleil lui donnait des reflets dorés.
La petite tour de la coupole a été ajoutée en 1760.
Elle abrite aujourd'hui le Musée Naval qui contient entre autre, cartes marines, instruments de navigation, des maquettes etc..
La basilique Santa maria de la Esperanza, de facture contemporaine a été dessinée par l'architecte Aurelio Gomez Millian. Elle est située à proximité des vestiges des remparts almohades qui ceinturaient la ville dans le quartier qui porte son nom. La première pierre a été posée le 13 avril 1941. Elle a été bénie le 18 mars 1949. Elle présente une seule nef avec des chapelles latérales. Le retable est de style néo-baroque.
Nuestra Señora de la Espéranza préside le rétable principal depuis une niche dont les cotés et la façade sont revêtus d'argent. Elle est entrée pour la première fois dans sa nouvelle demeure le 19 mars 1949. Elle a reçue le 5 juin 1971, la médaille d'or de la ville de Séville.<br />
<strong>Nuestro Padre Jesus de la Sentencia</strong> est situé dans la première chapelle du mur des évangiles. Jésus est représenté au moment de recevoir de Ponce Pilate, la sentence de mort.
La Macarena est la Vierge la plus adulée de S éville. Elle n'est peut être pas la plus jolie, mais son visage magnifié par son doux sourire et cet air d'enfant étonné de souffrir en ont fait la vierge que les sévillans préfèrent entre toutes. Les trèfles d'émeraude qui ornent sa poitine lui ont été offerts par le torero Joselito
En 1023, le roi Abud-Qasim Musammad Ben Abbad ordonna la construction des murailles pour protéger la ville. A cette époque Séville avait une surface d'environ trois cents hectares. Les murailles longues de six kilomètres environ étaient renforcées par cent cinquante tours de base carré espacées de quarante mètres les unes des autres. Les vestiges les plus représentatifs des murailles sont visibles à côté de la Basilique Santa Maria de la Esperanza.
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