ROMANCES ou CORRIDOS |
|
ROMANCE |
C'est un chant appartenant au genre "épique" ou "narratif" spécifique de la culture espagnole. Ce mot sert à désigner aujourd'hui diverses formes de chansons espagnoles : enfantines, savantes, populaires. les plus populaires remontent au VIII° ou XIX° siècle. La romance peut être considérée comme le chant primitif de la tradition flamenca elle a une forme exclusivement vocale. |
CHANTS PRIMITIFS - CHANTS SANS GUITARE |
|
TONAS |
C'est la version andalouse de la tonada qui désigne tout chant populaire en Espagne. Avec ce chant, il est démontré que le flamenco a puisé dans le folklore des autres régions. |
MARTINETE |
Martinete signifie le marteau du forgeron. Il est le chant de la forge de tradition gitane, cette toña nous raconte le vie de nombreux gitans qui exercaient ce métier et il nous parle depuis son antre obscure de sa vie dure et misérable. Il est facile à reconnaître car il est seulement accompagné par les coups de marteau donnés sur l'enclume, irrégulièrement, entre les phrases. |
CARCELERA |
Le mot vient de carcel : la prison - ou de carcelero le geolier. Il est le chant du prisonnier. C'est une toña qui raconte la prison. Il aborde les thèmes de la liberté, de la séparation de la famille et des êtres chers. L'accompagnement est simple et rustique : des coups donnés sur une table avec le poing ou avec un objet. |
SAETA |
Le mot signifie "flèche" - Il doit être traduit ici par " le coup qui frappe au coeur". C'est un cante à caratère religieux qui est chanté uniquement pendant la "Semaine Sainte". Jaillissant d'une fenêtre, d'un balcon, de la foule au passage d'un Christ ou d'une Vierge, il traite de choses personnelles, évoque la dureté de la vie. Il permet de demander l'aide divine. Il s'insère avant ou après la banda qui accompagne le paso. Ce chant est lancé au cours d'un arrêt, quand la musique s'est arrêtée. La saeta populaire serait née à la fin du XIX° siècle. C'est un cante qui ne se danse pas. |
CHANTS FONDAMENTAUX |
|
SOLEA |
Solea vient du mot soledad: la solitudeou de solar : champ.Comme tout cante jondo elle ne peut être que d'expression tragique dans ses mots et dans son interprétation. C'est un chant purement gitan qui tire son origine d'une danse du XIX° siècle : le jaleo (dansé par un homme) ou geliana (dansé par une femme). C'est le chant basique du grand flamenco. Les poètes voient en elle la mère du chant flamenco. " La clé du cante". Les trois grandes écoles de styles sont Cadiz, Jerez et Triana. La solea telle que nous la connaissons a acquis sa forme dans les années 1850. La caña, l' alborea et le polo sont assimilés à la solea. |
PETENERA |
Bien que situé sur une branche issue de la Solea, La petenera est un chant à part, il est tonal. |
SIGUIRIYA |
Le mot peut s'écrire Seguiriya ou Seguirilla. Elle n'a rien a voir avec la Seguidilla qui n'a rien de flamenco bien que le nom ait la même origine. Ce chant profond, très ancien, très marqué par la gitanerie, à tel point qu'on peut parler de Siguiriya gitana, apparaît à la fin du XVIII° siècle, et incarne pratiquement tout le cante jondo. Ses paroles douloureuses, pathétiques, qui rappellent sans cesse les souffrances de la vie, de l'amour et de la mort et sa structure musicale, qui permet de longues plaintes terminées en sanglots, ne peuvent que se chanter jondo. C'est le chant le plus dramatique de tout l'art flamenco. |
TANGO |
Cante dansable dont le berceau se trouve à Séville et Cadiz. Il n'y a aucun lien entre le tango flamenco et le tango argentin. Les tangos sont une création gitane qui avec la Siguiriya et la Solea font partie des chants fondamentaux de flamenco. |
TIENTO |
Il semblerait que les tientos représentent un chant essentiellement gitan qui puise ses racines dans le Tango . Elles sont imprégnées des rythmes et des sons de l'Orient et leur rythme se retrouverait dans cetaines danses maures. |
ALEGRIA |
Elle appartient corps et âme à Cadiz. Elle parle du port, de la mer, des marins elle apporte avec elle les brises salées et le plaisir de vivre. Le mot alegria signifie 'joie' ou plutôt' allégresse'. |
BULERIA |
C'est la forme la plus syncopée et la plus complexe de tous les chants et danses. Le nom vient de burla moquerie - blague ou de bulla hâte - agitation. |
FANDANGO |
Le mot fandango existe au Portugal dès le début du XVI° siècle. Il est à rapprocher du vocable "fado" : destin - mais son origine musicale serait arabe. |
TARANTA |
Dérivant du Fandango, elle fait partie des cantes del Levante, avec la Cartagenera, ou la mineras; chant de la mine et des mineurs orignaires de la région du port de Cartagène au sous sol riche. Il n'y a pas si longtemps encore, les conditions de travail, d'insécurité et de misère extrèmes ont donné à ce chant toute la tristesse de la poussière noire et de l'obscurité. |
CHANTS POPULAIRES |
|
SEVILLANAS |
Danse folklorique à trois temps. Sevillanas. |
BAMBERAS |
"Chant de balançoire" dont Pastora Pavon s'est inspirée pour créer un style de flamenco en les adaptant au compas d'une solea. |
FARRUCAS |
Sorte de "tango" lent. |
GARROTIN |
Sorte de "tiento" |
VILLANCICOS |
Chants de Noël |
CHANTS
HISPANO-AMERICAINS |
|
GUAJIRA |
Cuba |
MILONGA |
Argentine |
COLOMBIANA |
Doit son nom à une chanson et non pas à une origine colombienne |
RUMBA |
Elle procède d'une danse cubaine. Ce sont surtout les gitans catalans qui l'on surtout diffusé à partir de 1940. La rumba est plus apprécié de la jeunesse que des connaisseurs du flamenco, elle est surtout chanté et dansé dans les fêtes. La rumba ne montre aucune profondeur et aucune pureté flamenca. |